Il existe différents systèmes ADSL normalisés. Souvent utilisée en Europe, la norme ADSL2 + utilise une plage de fréquence allant jusqu'à 2.2 mégahertz et grâce au multiplexage en fréquence moderne, elle permet d'obtenir des taux descendants de données allant jusqu'à 25 mégabits par seconde, et des taux montants allant jusqu'à 3.5 mégabits par seconde. La bande passante maximale est limitée par de nombreux opérateurs à 16 mégabits par seconde en descendant et environ un mégabit par seconde en montant. Parallèlement, de nombreuses méthodes à fréquence adaptative sont utilisées. Le DSLAM et le modem contrôlent de manière dynamique le taux de transfert maximal lorsque la connexion DSL est établie.
L'ADSL est transmis sur les mêmes paires de fil de cuivre que la téléphonie analogique ou ISDN. Pour séparer les plages de fréquence de la téléphonie et de l'ADSL, on utilise un regroupement des lignes par « splitters ». Avec l'introduction de la téléphonie Voix sur IP, de plus en plus de connexions DSL sont installées sans nécessiter de splitter. Ces éléments sont souvent désignés comme des connecteurs de type annexe J et ils transfèrent les appels directement dans le flux de données IP. L'utilisation du cloud PBX ne requiert aucune plage de fréquence séparée pour la téléphonie analogique ou ISDN. La bande passante en montant et en descendant est un critère important. Parmi d'autres facteurs, elles limitent le nombre maximal d'appels simultanés.